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DÉCOUVERTE DE CHESSY POUR LES PETITS ET LES GRANDS :

Mesdames Cadet et Combe, institutrices de l’école primaire ont élaboré avec leurs élèves un petit fascicule sous forme d’un jeu de piste permettant de découvrir le village.

C’est extrêmement ludique, simple et attractif.

Jeu de piste pour les petits et les grands
  • HISTOIRE ET PATRIMOINE
  • CHRONOLOGIE DE CHESSY
  • EGLISE ET VITRAUX
  • LES CHATEAUX DE CHESSY
  • PATRIMOINE INDUSTRIEL ET MINIER
  • CHESSY EN IMAGES
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Notre cité est d’origine gallo-romaine. Elle fut fondée par Cassius, et prit successivement les noms, entre autres, de Cassiacum (dont le nom de Cassissiens et Cassissiennes pour les habitants de notre commune), Chassiacus, Chaizy, jusqu’au nom de Chessy les Mines.

En effet, des mines de cuivre furent exploitées d’abord par les romains puis du XVième au XIVième siècle.

 

En 968, le châtelain Arod et sa femme Augite firent don de leur Seigneurie à l’Abbaye de Savigny. Un château-forteresse, pourvu d’un donjon, remplaça l’ancien château en bois. Pour mieux résister aux invasions, les moines protégèrent le village par un mur d’enceinte.

De ces fortifications, il reste, bien conservée, une porte d’entrée, située au Bourgchanin. A la suite, sur les côtés Nord-Ouest et Sud du Bourg, vous pouvez découvrir une partie de la muraille.

Chessy les Mines fut dotée d’une charte des libertés et franchise, comme à Villefranche sur Saône, en 1272.

Autrefois blotti aux pieds du château, le village se développa le long de la route et de la voie ferrée.

Le sentier de la Madone vous conduira sur la colline d’où vous découvrirez une vue générale de la commune, avec au loin, le château de Courbeville et le fief de Baronnat.

Au village, vous pourrez admirer la très belle église « Notre Dame de la Nativité » dont la première construction date du XIIième siècle. Devenue trop petite, elle fut agrandie au XIVième et XVième siècle.

Enfin, Chessy les Mines est également une ville d’eau comme les lavoirs en témoignent ainsi que les fontaines dont une d’entre elles est surveillée par Saint Barthélémy.

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Chessy à travers le temps

La vallée d’Azergues a toujours été une région de passage entre le val de Saône, la vallée du Rhône et l’accès à l’ouest du pays. Des hommes de l’époque néolithique (8000-5000 avant Jésus Christ), peut-être du paléolithique (60 000 ans avant Jésus Christ) se sont arrêtés sur les terrains qui bordent la rivière, Azergues, face au site actuel du village de Chessy.

Lors de la construction de la déviation, en 1979, de la route CD 485, un certain nombre d’éclats, de racloirs, de pointes de flèches… ont été mis à jour permettent d’étayer ces hypothèses.

De même, des vestiges gallo-romains trouvés dans un champ, le long de la route du Breuil, (gardés au musée gallo-romain de Lyon), attestent la présence d’habitat celte, les Ségusiaves, et plus tard, de villa (domaine) romaine.

Dès le VIème siècle avant Jésus Christ, le peuple gaulois, les Ségusiaves, travaillent le bois, la poterie, le verre et la métallurgie (peut-être utilisaient- ils déjà le cuivre sur le site des mines, mais rien ne permet de le prouver).

Vers le Ier siècle après Jésus Christ, les Romains s’installent au lieu de la confluence de la Saône et du Rhône et fondent Lugdunum. Ils prospectent les vallées de l’ouest et installent des colons qui amènent à la cité, alimentation, eau, minerais…

Une villa dite de Cassius s’érige sur le site de Chessy et perdure trois ou quatre siècles. La vigne est cultivée.

L’ensemble de l’empire romain se convertit peu à peu au christianisme. Les invasions germaniques des siècles suivants entraînent une période de désordres, guerres, épidémies, famine…

Suite à ces exactions, un regain spirituel s’empare de la population ; des évêques du diocèse de Lyon consacrent alors l’emprise de la religion sur toute la région qui se trouve sous l’autorité des Burgondes ; ils figurent parmi les possédants, disposent de fortunes appréciables, contrôlent les rouages de l’économie et installent hors des murs de la ville, des abbayes, véritables places fortifiées.

Chessy se trouve vassal d’un suzerain, seigneur et abbé,  » la puissante abbaye de Savigny ». A l’approche de l’an mil avec son cortège de prédictions qui annoncent la fin du monde, les seigneurs Arode et Angèle de la bourgade de Chessy font don de leur domaine aux abbés de Savigny. (documents du cartulaire de l’abbaye)

Les moines résidents décident de détruire le château en bois et de le reconstruire en pierres de taille prélevées dans des carrières proches. Ils l’érigent sur la falaise de tuf, avec un donjon assez haut pour surveiller les entrées et sorties de la vallée.

Un mur d’enceinte ferme totalement la cité. Ce dernier est encore visible à l’est du village et au nord ouest avec sa porte d’entrée, la porte dite du Bourgchanin, qui autrefois était surmontée d’un bas relief romain représentant une belle femme aux cheveux bouclés couronnée de pampres représentant Bacchus ou Pomone. Malheureusement, ce bas relief a été vendu, il se trouve actuellement au dessus du fronton de la cave de Beaujeu. L’association du patrimoine, « la Vigneronne » en a fait son logo.

Ces remparts permettent de mettre à l’abri les habitants, paysans et mineurs, des luttes que se livraient les duchés de Bourgogne, de Beaujeu, du Forez, l’archevêché lyonnais.

Les habitants serfs pour la plupart travaillent sous l’autorité des moines de petites parcelles qu’ils défrichent, de froment, de seigle, de vigne ; beaucoup de terres sont en jachère. Ces paysans se transforment en tixiers (tisserands), l’hiver, filant et tissant le chanvre cultivé sur place.

Le traitement des cuirs et des peaux est aussi florissant ; les tanneurs utilisent l’eau en abondance sur le territoire de la commune pour les nettoyer. Cette eau provient à la fois de la rivière, l’Azergues, et des ruisseaux environnants, mais surtout dans le bourg, de l’écoulement de Sources à débit important (1000m3 jour); On peut avancer que le village, au cours des âges s’est construit autour de ces points d’eau. Des moulins ont profité de cette énergie et se sont développés.

Les mines de cuivre (situées à l’ouest) appartenaient aux abbés et étaient exploitées, mais nous n’avons que peu de documents sur cette catégorie de travailleurs à cette époque. Au cours du XIIIème siècle, une petite bourgeoisie se met en place : défrichements, évolution des techniques, commerce plus florissant, augmentation de la population. Elle réclame plus de libertés pour aller et venir, des allègements de redevances, des droits et des usages écrits…

Des chartes de franchises sont accordées, souvent assez tard dans le Lyonnais et le Beaujolais, celle de Chessy en 1272. Elles n’ont rien de démocratiques, les privilèges des seigneurs, ici des abbés, restent les mêmes.  En 1312, la région rentre dans les possessions du royaume de France, sous le règne des Capétiens, Philippe IV le Bel.

La guerre de cent ans entre les royaumes de France et d’Angleterre amène sa cohorte de calamités dans les campagnes. Mais le roi Charles VII de Valois, a besoin de nouvelles sources de minerais, il envoie son Grand Argentier, Jacques Cœur, dans la région. Ce dernier, en relation d’affaires avec la Famille lyonnaise Baronnat qui possédait depuis le début du XVème siècle une partie de mines de Chessy, s’associe avec elle. Mais l’arrestation et la confiscation des biens de Jacques Coeur font passer l’exploitation de ces mines sous l’autorité de la royauté. (Ordonnance du roi avril 1455).

De cette époque mouvementée, dite du Moyen-Age, le bourg du village en a gardé son aspect global. Il reste les rues étroites et sinueuses comme la rue d’en haut, rue principale du bourg où l’on imagine en s’y promenant les échoppes, la foule, les chevaux.

Les maisons en pierres datent du XV – XVI siècles, belles demeures renaissances avec des fenêtres à meneau ; la mieux conservée, surnommée le Pigeonnier comporte un escalier à vis desservant les deux corps de logis, une haute tour heptagonale surmontée d’un pigeonnier et un escalier extérieur formant balcon. De vastes écuries attenantes font penser qu’il y a eu là, un relais de diligences. Une maison a gardé ces greniers ouverts, appelés galetas, où l’on faisait sécher l’été graines, fruits et autres ingrédients. On pouvait passer par ces greniers d’une maison à l’autre.

Les pierres (Pierres de calcaire ferreux de couleur ocre jaune) de ces demeures viennent de l’exploitation des carrières situées juste derrière le village et maintenant recouvertes de bois et des carrières de Glay sur la commune actuelle de St Germain sur l’Arbresle à la limite de la commune de Chessy sur la colline, rive droite de l’Azergues.

L’histoire du village pendant la période révolutionnaire s’inscrit dans la continuité de celle de la région Lyonnaise. Elle va bénéficier sous l’Empire de la croissance économique de Lyon avec ses liaisons avec l’Italie : Lyon devient ville de soierie…

Aux XIX et XXème siècles, les soyeux lyonnais se diversifient dans les campagnes environnantes et surtout dans les vallées de l’ouest : à Chessy, construction d’une usine de teinturerie (Mathelin) et d’une usine de bonnèterie (Badadan).

L’activité minière n’a pas cessé, avec des hauts et des bas, mais elle reprend d’une manière importante, au XIX siècle : La découverte d’un filon de carbonate de cuivre ou azurite (appelée Chessylite- voir association minéralogique AMAC) vers 1812, assure une prospérité et une notoriété au village pendant un certain nombre d’années.

Plus tard, sous l’impulsion d’un industriel lyonnais, Claude Marius Perret, qui avec son fils Michel met au point un brevet pour fabriquer à partir des pyrites de cuivre, de l’acide sulfurique. (Acquisition des terrains des mines et de celles de St Pierre la Palud en 1840 et 1842). Une fabrique d’acide sulfurique, d’acide chlorhydrique et nitrique sera érigée en 1848 sur le site avec une cheminée de plus de 72m. (on parlait à cette époque de la plus haute d’Europe).

En 1871, la société Perret&fils vend l’ensemble de ses mines dont celle de Chessy à la compagnie St Gobain. La mine sera arrêtée en 1877, considérée comme épuisée. L’usine sera détruite.

Jean-Baptiste Perret, élu Maire pendant 25 ans, de 1855 à 1880, a marqué la commune par ses réalisations : lavoir, pont en pierres sur l’Azergues, bâtiment de la mairie, fontaines…)

Toutes les activités du secteur minier de la région (Chessy les Mines, Saint Bel, Bruissieu, Sourcieux les Mines…) sont, en partie, à l’origine de « la chimie lyonnaise ».

Chessy les Minestraverse le XXème siècle en axant ses activités sur le textile (environ 300 ouvriers).

Malheureusement, on peut lire sur le monument aux morts, comme beaucoup de communes de France, une liste impressionnante de jeunes hommes tués à la guerre de 1914-1918, de même, quelques noms de personnes ayant donné leur vie pendant la période de la Résistance.

En 1983, une possible réouverture des Mines est envisagée par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), propriétaire du site ; des travaux sont entrepris mais abandonnés définitivement en 1992. Actuellement, il entretient les eaux de ruissellement sur le site, par un traitement à la chaux, avant de les rejeter dans l’Azergues.

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Les premières traces de l’église de Chessy remontent aux alentours de l’an mille et peut-être même entre le milieu du XIème et le début du XIIème siècle. En effet, le 11 avril 968, Arod et sa femme Angèle firent dont à l’abbé Gausmar (abbé de Savigny) de la moitié de l’église de Chessy les Mines dédiée à Saint-Martin, ainsi que des terres.

Ses murs en moyen appareil, en pierre dorée, ont été élevés selon la technique des sablières et ceux-ci rendent compte de plusieurs remaniements. Le bâtiment primitif était simple et rectangulaire : 15-20m de long sur 4,75m de large, plus 5m80 pour le chevet.

Dans sa forme actuelle, cette petite église pittoresque, rectifiée en 1485, est l’un des types les plus caractéristiques du Lyonnais au quinzième siècle. Le modeste porche de bois dit en galonnière qui abrite la porte de la façade repose encore sur les anciens piliers de pierre, de forme prismatique. Ce genre d’abri construit à Chessy en 1603 rappelle celui de Ville-sur-Jarnioux, village du Beaujolais.

Le sol de chaque chapelle est dallé et abrite une véritable nécropole. Elles sont toutes couvertes par une voûte ogivale.

La pièce la plus remarquable est le bénitier de pierre, classé depuis 1904 ; il a été daté de 1556, œuvre de Jehan Gerba, de Chessy.

Les baies, de style gothique flamboyant, ont été restaurées en 1996.

Primitivement, l’église enrichie par les donations des familles seigneuriales de la contrée et de l’abbaye voisine de Savigny, dont elle relevait, était décorée de riches verrières de couleur. Il n’en reste que des fragments, classés par arrêté en date du 25 Janvier 1908

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Le château du centre bourg

On attribue à Chessy une origine gallo-romaine, mais c’est à partir du Xème siècle que son existence peut être certifiée avec des documents précis.

Le 11 avril 968, Arod et sa femme Angèle firent dont à l’abbé Gausmar de la moitié de l’église de Chessy dédiée à Saint-Martin, ainsi que des terres.

Vers 970, Girard et Leutgarde firent dont de l’autre moitié. Les abbés de Savigny, propriétaires des lieux, choisirent Chessy comme poste fortifié et aujourd’hui encore, dans le château qui domine le village, on peut voir la grosse tour qu’ils firent élever au XIIème siècle.

En 1272, Amédée de Roussillon, surnommé Urtebise, moine de St-Claude, abbé de Savigny, fit reconstruire les fortifications que ses prédécesseurs avaient quelque peu abandonnées, castrum quod dicitur Chasseu de novo edificat. 

Comme son voisin, le seigneur de Châtillon d’Azergues, il accorda aux habitants des libertés et franchises énumérées dans une charte de 1270.  Celle-ci prévoyait d’exonérer les habitants de l’entretien des murailles du Bourg et du château mais pas des réparations du donjon.

La charte exemptait les habitants « de toute taille, des compléments, exactions et extorsions, corvées générales et particulières, journées, et des reconnaissances qu’il était d’usage de lever quand le père ou la mère  donnait ou léguait son bien de son vivant ou après sa mort, à ses enfant ou à son enfant, ou à sa mère, ou quand, d’un côté ou de l’autre, s’ouvraient des successions  ab intestat, et des reconnaissances qu’avaient coutume  de payer les tenanciers à la mutation  du seigneur».

Comme le seigneur de Châtillon avait accordé les mêmes concessions aux gens de la seigneurie, les abbés pensèrent qu’ils devaient faire plus encore que leur voisin pour attirer les habitants sur leurs terres. Ils supprimèrent donc « les reconnaissances quand le frère dotait sa sœur, le père ou la mère étant mort ab intestat, et les reconnaissances quand le mari avait reçu, pour dot de sa femme, quelque possession »

Chessy possédait deux fiefs, Baronnat, qui après avoir appartenu à une famille du même nom aux XIIIème et XIVème siècle, passa au de Rochefort (1676-1700), puis aux Jars (1776-1789) ; Courbeville maison forte avec moyenne et basse justice que l’on voit encore sur la rive droite de l’Azergues, en dehors du Bourg.

En 1692, il y avait deux tours au château de Chessy dont l’une à moitié démolie. Le reste du château était en ruine. 

Il fut vendu à la révolution puis fut par la suite restauré pour prendre sa forme actuelle.

Le Château de Courbeville

Le Château de Courbeville se dresse au-dessus de la rivière, à l’endroit précis où elle infléchit son cours en une courbe. Au moyen âge, la première maison connue sur ce site fut une villa romaine, la villa sur la courbe. « Courbeville » ainsi furent baptisés le lieu-dit et le château.

Plusieurs familles ont successivement possédé cette demeure ancestrale. À partir du XIIIe siècle, les seigneurs de Varennes devinrent les maîtres du fief. Leur empreinte est encore visible dans les hauts murs de la cour d’honneur. Leurs blasons, au-dessus de l’entrée principale, témoignent de cette glorieuse époque.

Citons également la famille Saillans, propriétaire de Courbeville au XVIIe siècle, qui donnera naissance à la dame blanche, héroïne de la plus célèbre légende du beaujolais.

Au cœur de cet édifice médiéval, d’autres « dames blanches » sont désormais fêtées. Elles vivent et partagent, au Château de Courbeville, le plus beau jour de leur vie. Depuis 2016, mariages, mais également séminaires d’entreprises, anniversaires ou manifestations culturelles, sont accueillis d’avril à octobre, dans ce domaine inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.


Cliquez ici pour en savoir plus sur le château de Courbeville

©ChâteaudeCourbeville

 






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Chessy est connu depuis plusieurs siècles pour abriter un des rares gisements de cuivre en France. Ce site est certainement exploité depuis fort longtemps, Gaulois, Romains… Il n’en reste actuellement que d’énormes tas de terre stérile jaune (à l’ouest du village), où pousse une végétation un peu particulière. A l’ère primaire, il y a environ 300 à 350 millions d’années, le territoire de Chessy, en grande partie recouvert par des eaux marines, comme l’ensemble de la région, a été le siège d’une intense activité volcanique. Des coulées de laves se sont empilées dans ce fossé ou rift (2 plaques continentales qui s’éloignent) dit de la Brévenne. Dans ces conditions particulières, des strates d’amas sulfurés se sont formées. Beaucoup plus tard, environ 60 millions d’années, les eaux marines se retirent et les plaques continentales entrent en collision et se soulèvent. Une importante tectonique cassante se met en place : il en résulte la création du fossé d’effondrement de la Saône, de plus la partie orientale du Beaujolais est fracturée et surélevée… Suite à ce bouleversement, des terrains anciens enfouis sont mis en contact avec ses terrains en formation. Les amas sulfurés du primaire transformés en minerais, ont donné sur le site de Chessy, surtout la présence de cuivre. (en moindre importance de zinc de plomb, d’or, de pyrite, de barytine…). Le gisement s’étend sur environ 850m de long sur une profondeur de 250m : on rencontre, d’ouest en est, un gîte primaire d’amas sulfuré massif, « la mine jaune » puis des gîtes d’altération secondaire, « la mine noire », puis la « mine rouge » (insérée dans une couche d’argile rouge) et enfin celui découvert au début du XIXème siècle, qui a fait sa renommée au niveau minéralogique, « la mine bleue » ( cristallisation sous forme d’azurite, alliée à la malachite verte, la cuprite, la smithsonite…), minéralisation appelée « Chessylite » et connue par les collectionneurs du monde entier. L’Azurite est identifiée depuis l’antiquité comme pigment « lapis armenius », un carbonate de cuivre. Il ne faut pas le confondre avec « lazurite » ou lapi lazuli qui est un silicate ; (pierre précieuse). Les mines de cuivre (situées à l’ouest) appartenaient aux abbés et étaient exploitées, mais nous n’avons que peu de documents sur cette catégorie de travailleurs à cette époque. Au cours du XIIIème siècle, une petite bourgeoisie se met en place : défrichements, évolution des techniques, commerce plus florissant, augmentation de la population. Elle réclame plus de libertés pour aller et venir, des allègements de redevances, des droits et des usages écrits… La guerre de cent ans entre les royaumes de France et d’Angleterre amène sa cohorte de calamités dans les campagnes. Mais le roi Charles VII de Valois, a besoin de nouvelles sources de minerais, il envoie son Grand Argentier, Jacques Cœur, dans la région. Ce dernier, en relation d’affaires avec la Famille lyonnaise Baronnat qui possédait depuis le début du XVème siècle une partie de mines de Chessy, s’associe avec elle. Mais l’arrestation et la confiscation des biens de Jacques Coeur font passer l’exploitation de ces mines sous l’autorité de la royauté. (Ordonnance du roi avril 1455). L’activité minière n’a pas cessé, avec des hauts et des bas, mais elle reprend d’une manière importante, au XIX siècle : La découverte d’un filon de carbonate de cuivre ou azurite (appelée Chessylite- voir association minéralogique AMAC) vers 1812, assure une prospérité et une notoriété au village pendant un certain nombre d’années. Elles fournissaient annuellement jusqu’à 150.000 kilos de métal. Une vaste fonderie était installée sur les bords de l’Azergues. On y traita tout d’abord le cuivre pyriteux, puis, en 1822, le cuivre carbonaté et enfin le cuivre oxydulé. Plus tard, sous l’impulsion d’un industriel lyonnais, Claude Marius Perret, qui avec son fils Michel met au point un brevet pour fabriquer à partir des pyrites de cuivre, de l’acide sulfurique. (Acquisition des terrains des mines et de celles de St Pierre la Palud en 1840 et 1842). Une fabrique d’acide sulfurique, d’acide chlorhydrique et nitrique sera érigée en 1848 sur le site avec une cheminée de plus de 72m. (on parlait à cette époque de la plus haute d’Europe). En 1871, la société « Perret & fils » vend l’ensemble de ses mines dont celle de Chessy à la compagnie St Gobain. La mine sera arrêtée en 1877, considérée comme épuisée. L’usine sera détruite. Aux XIX et XXèmes siècles, les soyeux lyonnais se diversifient dans les campagnes environnantes et surtout dans les vallées de l’ouest : à Chessy, construction d’une usine de teinturerie (Mathelin) et d’une usine de bonnèterie (Badadan). Toutes les activités du secteur minier de la région (Chessy, Sain Bel, Bruissieu, Sourcieux les Mines…) sont, en partie, à l’origine de « la chimie lyonnaise ». En 1983, à un moment où dans le monde, les prix des minerais et surtout celui du cuivre, explosent, le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) français, se penche sur le site et effectue des travaux considérables en vue d’une prochaine réouverture (découverte d’un amas profond de 900m de longueur, 100 à 400m de profondeur sur une superficie de 8 km2).« Le cuivre de Chessy, de l’or pour la France »…. Titrent les journaux d’alors. (1991) Mais, la conjoncture économique des années 90 (baisse du prix du cuivre) ne permettra pas de trouver des investisseurs et la mise en exploitation de la mine de Chessy. En 2011, une partie des mines appartient toujours au  Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) ; tous les travaux entrepris dans les années 80 ont été arrêtés, les ouvrages mis en sécurité les galeries obstruées et le nivelage de la zone de la nouvelle mine et son fondu dans l’environnement se sont achevés en 2003. Il ne reste comme activité sur le site que des bassins de décantation et la structure qui permet la saturation des eaux par la chaux. Cette synthèse, très simpliste, d’un sujet considérable, n’a pour but que de vous mettre l’eau à la bouche ; à vous, si le sujet vous intéresse, de trouver des documents beaucoup plus élaborés et scientifiques. Il en existe beaucoup, dont un seul, facile à lire et encore disponible : Le N° IX, Hors-Série de la revue « Le Règne Minéral » édité en 2003. Toute la revue est consacrée comme son titre l’indique, à Chessy : « Mines et Minéraux de Chessy ». Il en reste quelques-uns, disponibles à la vente, à la mairie   Liens externes en rapport avec les minéraux de Chessy : Chessylite
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